dimanche 15 décembre 2013

Découverte de Longyearbyen avant le départ pour la vraie expérience

A la descente de l'avion, Ronan, de l'UCPA, nous attendait pour réunir notre groupe et nous conduire jusqu'au chalet où nous devions achever notre "préparation" pour le cercle polaire, un chalet de transit en quelque sorte. Notre 1ère surprise a été de constater que notre groupe était constitué de ...7filles, 4 françaises et 3 suisses, aussitôt auto-baptisées les dindes. C'était la 1ère fois qu'un groupe était entièrement féminin et, selon Ronan, cela risquait de nous rendre las choses plus difficiles notamment pour le chargement du bateau (nous étions le 1er groupe de la saison donc c'était à nous de charger les kayaks ainsi que les principales réserves alimentaires pour la saison) et le montage du camp dans l'île de Svéa....C'était mal nous connaître et penser que nous étions de simples dindes... erreur!
Après un repas vite expédié (poule au pot en conserve et gratin dauphinois en barquette) , nous avons donc commencé par l'essayage des combinaisons nécessaires pour les balades en kayak: combinaison étanche en gore-tex + salopettes et chaussons en pilou pilou.... Bref, le top du glamour! Mais après tout, nous nous apprêtions à passer 8 jours sur une île polaire déserte, entre filles mais avec nos 2 guides alors bon...

Ensuite, nous sommes parties visiter la ville de "Longyearbyen"... Le mot "ville" est sans doute un bien grand mot pour cette ancienne cité minière mais en comparaison avec ce qui nous attendait par la suite, c'était finalement bien une ville!

Petit point géographique sur Longyearbyen (source Wikipédia): 



"Elle est située sur l'île principale su Svalbard appelée Spitzberg. Ce dernier nom est d'ailleurs souvent utilisé pour désigner le Svalbard. Elle est le deuxième lieu habité le plus au nord (le premier étant Ny-Ålesund, également dans le Svalbard), et la capitale territoriale la plus nordique de la planète.Longyearbyen appartient à la zone des climats polaires, avec des « étés » frais et des hivers longs et froids. Les étés dans la ville sont frais, avec des températures moyennes peu élevées tournant autour de 7 °C en juillet. Les hivers à Longyearbyen sont très froids avec des températures moyennes assez basses : de − 21 °C en février. La caractéristique la plus notable du climat de Longyearbyen est le manque de lumière pendant plus de quatre mois -la période hivernale- et beaucoup de lumière avec un Soleil qui ne se couche pas pendant l’été. En effet, la nuit polaire commence le 26 octobre et se termine le 16 février alors que le soleil de minuit se montre du 19 avril au 23 août." 
 


Donc, comme vous venez de le lire, pour nous, il n'y aura pas de nuit pendant les 8 prochains jours, juste des moments où l'on décidera qu'il faut bien dormir même si le soleil ne se couche pas.


Après la balade "touristique", retour au chalet pour recevoir les consignes de sécurité. Au début, nous avions toutes le sourire mais lorsque l'on nous a expliqué que l'on serait chargées, à tour de rôle, de la sécurité du camp et surtout que l'on serait armées lors de nos tours de garde, on a arrêté de sourire et l'on s'est concentrées sur les consignes: il a fallu tester le maniement du pistolet et bien enregistrer la marche à suivre en cas de rencontre inopinée avec un ours polaire... Au début, nous avions toutes au fond de nous une certaine envie de croiser le gros nounours blanc puis, quand nous avons appris que l'année précédente 4 anglais étaient décédés suite à une attaque d'ours polaire alors qu'ils ne montaient pas correctement la garde autour de leur camp, là encore nous avons perdu notre légèreté.

Enfin, la dernière étape avant le départ vers notre île polaire a été le chargement du bateau: il nous a fallu faire de nombreux allers retours pour charger tous les vivres ainsi que les kayaks et... 2 huskys, Wally et West, qui allaient séjourner avec nous et assurer notre sécurité.
 

Voilà, les vivres et les kayaks sont chargés, les chiens sont hissés à bord, les dindes sont parées pour le grand départ! Cette fois, les choses sérieuses peuvent commencer...

dimanche 8 décembre 2013

Arrivée dans le Grand Nord... Débarquement dans un autre univers

En 2011, Karine, une de mes copines, m'avait proposé de partir en vacances 10 jours aux alentours du cercle polaire.... Je l'avais alors traitée de folle et je lui avais dit que jamais je n'irais passer ne serait-ce que quelques jours d'été là où il fait froid (très froid même!).

Un an plus tard, elle a renouvelé sa proposition (elle est têtue!) et je ne sais pas pourquoi, cette fois j'ai accepté! Nous avons donc réservé, via l'UCPA, un séjour au Spitzberg, du 6 au 15 juillet 2012. Cela s'est avéré être l'une des plus grandes aventures de ma vie, un vrai chamboulement à tous les niveaux, non seulement pour la découverte des paysages que pour le mode de vie ainsi que pour toutes les émotions et les questionnements psychologiques que cela m'a procurés: il fait vraiment froid? Comment sont les "terres" au niveau du cercle polaire? Comment va s'organiser la survie? Vais-je tenir moralement? Et physiquement, suis-je assez résistante pour tenir le coup lors des rando à pied ou en kayak? Et si je craque? Bref, des tas de questions que j'avais en permanence dans un recoin de la tête.


L'avant voyage a été une étape importante: c'est bien de s'inscrire pour un voyage au Spitzberg avec l'UCPA mais...c'est où le Spitzberg? Et c'est quoi exactement? Va-t-on camper sur la banquise? Quelles sont les températures moyennes en "été"? Et quel équipement me faut-il?

http://www.svalbard.fr/introduction-Svalbard-Spitzberg.php

Après quelques petites recherches, j'ai donc appris que le Spitzberg, "en norvégien Spitsbergen, est une île de Norvège, située dans le Svalbard, un archipel formant un territoire de ce pays. Plus grande île du Svalbard, le Spitzberg est aussi la seule île à être peuplée avec l'île aux Ours (Bjornoya). D'une superficie de 390044 km², elle mesure 280km de longueur du nord au sud pour 40 à 225km de largeur d'est en ouest. Le Spitzberg est la seule île du Svalbard avec l'île aux Ours à être habitée. Sa plus grande ville est Longyearbyen avec environ 1600habitants, puis Barentsburg (850 habitants russes) et Ny-Alesund (20 habitants) et des villes fantômes comme Grumantbyen, Colesbukta ou Adevnt City". (source Wikipédia)
 

Une fois les recherches effectuées et le matériel spécifique acheté (duvet permettant de dormir "confortablement" par -5°C par exemple), le 1er moment fort a été le jour du départ.

Nous avons fini de travailler au collège le jeudi 5 juillet après-midi, sous un beau soleil (il fait quand même un peu beau en Seine et Marne l'été!) et en tee-shirt / pantacourt / nus-pieds mais dès le lendemain, je retrouvais Karine chez elle, avec mon gros sac de rando sur le doc (poids maximum autorisé 15kg, c'est peu quand il faut tout prévoir!), rempli de pantalons de ski, sweats polaires et autres gants et bonnets en laine, grosses chaussures de rando aux pieds... Direction l'aéroport de Roissy afin d'y prendre un avion pour le grand nord, après une escale à Oslo.

Déjà à travers le hublot de l'avion, nous avions un aperçu des paysages exceptionnels qui s'offraient à nous.  





A la descente de l'avion pas de passerelle protégée pour regagner le terminal donc nous avons traversé le tarmac où nous avons senti pour la 1ère fois le froid polaire puis un ours nous attendait près du tapis de récupération des bagages afin de nous mettre d'ores et déjà dans l'ambiance.


En effet, l'ours polaire est omniprésent là-bas, à la fois emblème des terres, admiré et respecté, mais aussi craint du fait de sa dangerosité. On le retrouve sur les panneaux de signalisation, comme pour les biches chez nous!
Mais les "vikings" du Svalbard ne plaisantent pas avec ce gros pépère! Nous en aurons la démonstration par la suite....

lundi 29 juillet 2013

Retour au bercail....

Les vacances s'achèvent....Notre séjour sur l'île paradisiaque de Ko Phangan touche à sa fin donc il nous faut amorcer la remontée vers Bangkok. Nous commençons par prendre le bateau de Ko Phangan à Surat Thani (sur le continent) puis nous montons à bord d'un bus "typique"sensé nous conduire jusqu'à la gare de Surat Thani.
Une fois de plus, nous n'avions pas bien "compris" les délais et les distances thaïlandais puisque nous pensions en avoir pour 15 minutes de bus pour aller de l'embarcadère à la gare mais au final il nous aura fallu plus d'1h30... Heureusement, nous avions calculé "large"... Cela s'appelle peut-être l'intuition féminine... ou l'expérience!

Arrivées à Surat Thani, nous tuons le temps en mangeant dans une petite cantine puis nous nous offrons notre dernier pancake local à la banane et au nutella avant de monter dans le train de nuit pour regagner Bangkok.
La gare de Surat Thani est sommaire et les panneaux d'affichage des trains sont plutôt "artisanaux" mais pour une fois le train y arrive et en repart à l'heure alors tout va bien!



Quand nous montons dans le train, nous découvrons enfin l'intérieur du train de nuit dont on nous avait tant parlé. C'est typique, à la fois simple et fonctionnel, super pratique et confortable malgré une apparence un peu "spartiate" au premier coup d’œil. Nous accrochons nos bagages devant nos lits et nous n'avons plus qu'à tirer les rideaux avant de dormir chacune dans notre couchette. 


Pour ma part, j'ai super bien dormi! Même si le train était rempli, les thaïs sont des gens plutôt discrets et, dans ma couchette, je me sens comme à la maison. Le lendemain matin, ce sont les annonces des vendeurs et vendeuses ambulantes qui se promènent dans le train pour vendre du thé, du café, des biscuits ou des plats salés aux gens qui me réveillent. Je peux faire ma toilette dans les lavabos en bout de wagon puis je regagne mon lit et j'assiste à une démonstration technique: le "responsable" du train passe de wagon en wagon et défait une à une les couchettes afin de les transformer en fauteuil. Les personnes qui dormaient au-dessus de nous se retrouvent assises en face de nous. Le train de nuit est redevenu un train classique qui nous ramène jusqu'à Bangkok, avec seulement une heure de retard! De là, il ne nous restera plus qu'à rejoindre l'aéroport pour ensuite rentrer en France... Fin de notre périple et fin des vacances :(   

dimanche 28 juillet 2013

Dolce vita à Ko Phangan

Après la mousson sur Ko Samui, le soleil qui nous accueille lorsque nous arrivons à Ko Phangan nous laisse espérer de beaux moments. Nous prenons un tuk tuk qui nous amène à Salad Beach, en suivant l'unique route de l'île, route qui ne cesse de monter, descendre et tourner! On a juste l'impression de s'enfoncer dans la jungle...c'est génial!

Quand nous arrivons au "village" de Salad Beach, nous nous rendons compte en fait que c'est surtout un regroupement de quelques bungalows en bord de mer. Pas de centre ville, pas de boutique, aucun magasin, juste les hôtels et leurs dépendances. On a la délicieuse impression d'être presque seules au monde.


Notre bungalow n'est pas tout à fait au bord de l'eau (il nous faut marcher au moins 100mètres!) mais nous y sommes tranquilles mémères. Nous n'avons pas d'eau chaude mais nous avons un super hamac sur la terrasse alors tout va bien!

Nous passons la 1ère journée sur la plage, à lire et à faire la sieste dans le sable et le soir nous nous offrons un burger frites au bord de l'eau.



On y croque à pleines dents en admirant un magnifique coucher de soleil... la vie est belle dans les îles!



Pour notre 2ème jour sur l'île, nous décidons de louer un scooter et d'aller découvrir une autre partie de la côte, un peu plus au nord. On s'offre un petit déjeuner en bord de mer à Mae Nam, la plage réputée la plus belle de l'île et après le petit-déjeuner on ne peut pas résister à la baignade.







Puis, nous remontons sur notre scooter (2 vraies motardes...ou presque! Bizarrement on n'a pas pensé à se prendre en photo.... allez comprendre!) et repartons explorer la côte. Notre conscience de touristes curieuses nous pousse à nous lancer dans une "petite" rando pour grimper jusqu'à un des plus beaux points de vue de l'île... Les guides annonçaient 20 minutes de marche, il nous faudra presque une heure pour arriver au sommet sous un soleil de plomb. Le panorama est tout de même pas mal mais après cela on n'a qu'une hâte: repartir au bord de l'eau! Nous finirons l'après-midi à Coconut Beach, une autre jolie plage.



 




Pour notre 3ème jour à Ko Phangan, nous nous offrons un "oil massage" au bord de la mer. Comment vous dire? C'est juste le pied! Se faire masser par des masseuses super douées, avec une huile bien parfumée et le bruit des vagues en musique d'ambiance.... C'est top!!!! La journée s'écoule donc entre notre bungalow, le bungalow des massages et la plage... dur dur n'est-ce-pas?!




Le soir, nous nous sommes aussi offert un petit repas dans un resto les pieds dans l'eau. En suivant les conseils du serveur qui nous a bien fait rire lorsqu'il nous a expliqué qu'il ne fallait pas prendre de bœuf car "ici il n'est pas bon du tout", nous avons goûté à du barracuda au barbecue et nous n'avons pas été déçues. Par contre en rentrant au bungalow, j'ai eu la mauvaise surprise de me retrouver nez à nez avec un cafard dans les toilettes... Il était planqué dans le rouleau de papier... Séquence sensation car ce n'était pas tout à fait un petit gabarit!

Pour notre 4ème jour sur l'île, nous avons décidé de ne rien faire à part profiter de "notre" plage et faire des photos avant le départ du lendemain... Les vacances touchent à leur fin, ça sent le chemin du retour alors on photographie tout, comme pour fixer ces moments de tranquillité à l'autre bout du monde.  



Le soir, un dernier repas typique au resto puis...c'est la fin! Le jour du départ, nous passons une dernière fois par notre plage comme pour lui dire "au revoir". Et puis j'avais résisté jusque là à la tentation de me percher dans la balançoire suspendue au cocotier mais le dernier jour j'ai succombé!