
Il est dimanche mais c'est pas grave! On est debout à 8h car nous voulons profiter une dernière fois de la Vallée Sacrée. Le fait d'avoir "passé" le Machu Picchu nous fait basculer dans la dernière ligne droite du voyage alors il nous faut en profiter car "on est vraiment trop bien là!".
Nous commençons la journée par un passage à "notre" petit marché pour nous préparer encore un super petit-déj sur la terrasse (le dernier du séjour...) et les sandwichs du pique-nique.
Puis, nous déposons nos sacs de linge sale à la laverie au pied de l'appart (il ne nous reste plus grand chose de propre donc il y a urgence!) et nous partons nous balader dans Cusco pour acheter quelques souvenirs mais aussi trouver une agence Star Perú afin de confirmer notre vol du lendemain pour Puerto Maldonado (Amazonie). L'histoire nous montrera plus tard que l'on aura bien fait de prendre ce genre de précautions.... ce n'est pas parce que tu as un billet d'avion que tu as forcément une place dans l'avion correspondant, c'est le Pérou!!! (ah non, c'est le surbooking et c'est international...)
Ensuite, nous cherchons la "calle Puputi" pour prendre "un colectivo"
(un mini bus quoi!) pour aller à Pisac, notre dernière étape dans la
Vallée Sacrée.


Dans le centre de Pisac, nous n'avons pas d'autre choix que de prendre un taxi officiel pour monter aux ruines. Pour la 1ère fois depuis le début de notre périple, le chauffeur est une femme donc je cède ma place devant à Baptiste.

Le site de Pisac est immense: il comporte une tour de surveillance, les ruines d'un village, d'imposantes terrasses, etc... Comme à chaque fois, nous sommes admiratifs du travail agricole des Incas et nous sommes aussi conquis par la vue sur le village de Pisac en contrebas et sur le reste de la Vallée qui s'étend à nos pieds.





Après nous être baladés en long en large et en travers parmi les ruines, nous décidons de regagner le village à pied. Nous avons les jambes un peu fatiguées du trek au Machu Picchu mais finalement c'est moins pire que prévu alors on marche!
L'arrivée au village se fait par un petit pont suspendu (du genre de ceux que Baptiste et Laurent n'apprécient pas trop en général mais qui me font bien rire à moi!).
Pisac est connu pour son marché donc nous nous y baladons un long moment mais finalement nous sommes un peu déçus car les vendeurs ne sont pas forcément aimables (et honnêtes!) et les prix sont bien plus élevés qu'au marché San Pedro de Cusco donc bon....
En fin de journée, nous cherchons un colectivo pour rentrer à Cusco mais là, les choses se compliquent car on est dimanche et il y a beaucoup moins de mini-vans en fin de journée. Par conséquent, les taxis en profitent et pratiquent des prix gonflés à bloc. En plus, leurs chauffeurs nous sautent littéralement dessus pour nous ramener sur Cusco. Ils finissent d'ailleurs par nous "gonfler" à nous brailler en permanence leur tarif surévalué, juste parce que l'on a des têtes d'européens. Nous décidons donc de prendre un bus local. Pour le coup, le tarif défie toute concurrence (3.50soles) mais il faudra se montrer patient car on nous annonce un trajet de 1h30 (qui au final durera 2h) au lieu des 45 minutes de colectivo. Tant pis, on prend le bus avec les péruviens et on laisse les taxis se battre auprès des autres touristes!

Une nouvelle aventure commence... Le bus est plein à craquer et l'expression n'est pas usurpée car

Laurent, qui s'est difficilement calé contre la porte du bus, risque sa vie à chaque virage car la porte s’entrouvre à chaque fois davantage. Avec Baptiste, on rigole bien, tout en surveillant que l'on ne perde pas notre Lolo quand même! Pour couronner le tout, à quelques sièges devant nous se trouve une femme qui semble mal en point... en fait elle est sur le point d'accoucher. Les personnes qui l'accompagnent nous expliquent très calmement que le travail a commencé et que c'est pour cela qu'il faut aller à Cusco là... Ah ben, oui, évidemment!


Pour terminer la journée et surtout notre séjour cusqueño, nous décidons d'aller terminer la soirée au Museo del Pisco. Nous nous faisons plaisir en commandant un super plateau de tapas et quelques tournées de pisco, bien sûr!
Et puis, dans la journée, Baptiste avait perdu un pari contre Laurent. Son gage: boire dès le 1er verre de la soirée un pisco au piment .. Il a eu beau avoir anticipé la chose en amenant avec lui un morceau de pain, il n'en reste pas moins que le piment péruvien ça pique!!!! Il nous a bien fait rigoler... et il a fallu commander d'autres verres pour faire passer tout ça! :)

De retour à l'appart, on a fixé le moment avec une dernière photo de Cusco by night... demain c'est l'Amazonie qui nous attend!