jeudi 27 juillet 2017

Warmiwañusca... porte bien son nom!


Encore un réveil très matinal mais aujourd'hui on passe aux choses sérieuses... C'est LA journée difficile du trek avec notamment un passage de col à 4215m... autant dire beaucoup beaucoup de montées avant d'y arriver et ensuite quelques heures de descente, pour mieux remonter le lendemain!!!!

Bon, la journée commence tout de même par un super petit-déjeuner grand luxe préparé par notre super cuisto Cirilo: pancakes, omelette, infusion de coca et muña. Si après tout ça on n'y arrive pas...

 


On s'accorde même le luxe de se brosser les dents (la toilette est sommaire pendant les 4 jours du trek alors si on peut se brosser les ratiches tranquillou, c'est toujours ça de pris!)







Puis on assiste à la fin du lever du soleil et on sent bien qu'il va être temps de se mettre en marche...  Quand faut y aller, faut y aller!




Au début, ça monte gentiment... Il est tôt, on est en cannes et de toute façon on s'attend au pire alors on y va mollo, que va piano, va sano; que va sano, va lontano... Les paysages sont époustouflants, on admire la vue et on ne pense pas (pas encore!) à l'altitude ou aux centaines de marches qui nous attendent












Les haltes nous servent à admirer le paysage mais aussi à souffler pour repartir de plus belle. Sur les conseils de Baptiste, on marche vraiment doucement, afin de ne jamais être dans le rouge (autant vous dire que je l'ai bien écouté Baptiste!).




Petit à petit le chemin se transforme en marches d'escaliers plus ou moins taillées et surtout plus ou moins régulières. Les choses sérieuses se précisent!







Bien sûr, les porteurs, partis du camp bien après nous vu qu'ils ont tout rangé (eux!), nous rattrapent et nous dépassent, avec le sourire, malgré leurs 40kg sur le dos... Je me répète mais ces hommes sont exceptionnels, de par leur endurance, leur gentillesse et leur sourire permanent!







On continue encore à marcher et à monter (on est montés pendant 5h d'affilée alors forcément je fais trainer pour partager avec vous le temps passé à monter!), en découvrant toujours des paysages à couper le souffle (non non ce ne sont pas les marches qui coupent le souffle.... ou si peu!).












Dernières haltes et dernières photos avant d'attaquer la dernière ligne droite de l'ascension. Baptiste et Lolo gardent le sourire... même pas inquiets, eux!












Allez, c'est parti pour les dernières centaines de mètres à monter... escaliers, marches, marches pourries, cailloux, il faut juste monter, monter, monter....








Bon, Lolo a atteint le 1er le sommet à 4215m, suivi de près par Baptiste... Moi il m'a fallu quelques minutes de plus avant de les rejoindre au sommet, minutes qui m'ont paru interminables vu que je les voyais tous guillerets en haut... Autant vous dire que j'étais contrariée d'être la dernière...
(Apparemment ce n’était quelques secondes, mais je les ai vues comme des looooongues minutes !)
Une fois arrivée, Pour montrer ma bonne humeur, Baptiste et Lolo ont été accueillis par des mots doux au sommet (du « Fous moi la paix » à l’un, en passant par un «  ça t’amuse ? » pour l’autre….. mais chuuut , mais ça reste entre nous !)
Le temps de ravaler mon orgueil, j'étais ensuite ravie d'être arrivée au col de Warmiwañusca... En français dans le texte: le col de la femme morte... Oui, oui, tant qu'à faire! Quand je vous disais qu'il porte bien son nom celui-là!

Au sommet, malgré le froid dû à l'altitude et au brouillard montant (décidément tout monte aujourd'hui!), on a pris le temps d'immortaliser l'instant... avec le sourire!



















On a quand même des mines réjouies... enfin presque! Comme la 2ème photo ne l'indique pas, Lolo a trouvé l'ascension plutôt facile finalement... ben voyons!













Après ces 5 heures de montée, il ne restait plus que 3h de descente... logique!




 

Y'a pas à dire, la descente c'est quand même plus facile! Oui, bon, ça peut faire mal aux genoux mais quand même... pour ma part, j'ai eu l'impression que cela s'est fait tout seul!









Surtout qu'au terme de la rando nous attendaient Cirilo et ses bons petits plats! La vie est belle sur l'inca trail!!!!!  On avait aussi une bonne bassine d’eau chaude pour notre brin de toilettes (Moi, on m’a rajouté gracieusement un gel douche, ce qui a  "un peu" rendu jaloux Lolo et Baptiste, mais chuuut , mais ça reste aussi entre nous !)
Bref, la vie est belle sur l’inca trail !!!"
Nous avons passé la fin de journée tranquillement sur le camp... je crois que l'on avait quand même besoin d'un moment calme!




1 commentaire: